mercoledì 22 gennaio 2020

27 JANVIER: JOURNÉE DE LA MÉMOIRE

Une journée européenne pour se souvenir

Les ministres européens de l'éducation ont adopté, le 18 octobre 2002, la déclaration qui institue une journée de mémoire de l'Holocauste et de prévention des crimes contre l'humanité. La date a été laissée libre de choix à chaque pays. La France, l’Italie  et l'Allemagne ont choisi le 27 janvier. 

Il s'agit d'une date symbolique car elle correspond à l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau.

Le travail de mémoire et de commémoration doit passer par les enfants et les adolescents. Cette journée de souvenir est l'occasion d'engager une réflexion sur la Shoah et les génocides et de rappeler les valeurs humanistes qui fondent la démocratie.


Pour regarder l'interview avec les sous.titres en anglais cliquez ici

Née en 1933, Francine Christophe a été déportée avec sa mère au camp de concentration de Bergen-Belsen en 1944. Libérée l'année suivante, elle n'a eu de cesse depuis de partager son expérience et ses souvenirs, notamment auprès des générations suivantes.
 "Nous étions des enfants de prisonniers de guerre, et à ce titre privilégiés", explique-t-elle "Donc nous avions eu le droit d'apporter de France un petit sac avec deux ou trois choses." Dans ce sac, deux morceaux de chocolat que sa maman lui promet de lui réserver lorsqu'elle sera au plus bas. "Il t'aidera à remonter", lui affirme alors celle qui l'a mise au monde. Cette friandise, elle ne servira pas à Francine Christophe mais à une certaine Hélène qui a mis une petite fille au monde à l'intérieur du camp. Sa mère lui a demandé si elle lui permettait de la donner à cette femme afin que celle-ci se sente mieux. "Oui maman. Tu le prends", lui a-t-elle alors répondu. La mère et le bébé ont tous les deux survécu et ont été libérés, comme Francine, six mois plus tard.
Suite à une conversation avec sa fille, Francine Christophe, qui est également écrivaine, décide il y a quelques années de faire une conférence sur le thème du retour des camps. Parmi toutes les personnes qui se sont déplacées pour écouter l'octogénaire ce jour-là, une femme s'approche d'elle. Elle sort alors un morceau de chocolat de sa poche et lui dit "Je suis le bébé".